Lilypad, feuille de nénuphar en anglais, est une île artificielle 100% autonome pouvant subvenir seule à ses besoins. Elle pourrait accueillir, si ce projet voit le jour, plus de 50.000 personnes principalement des victimes de la montée des eaux. Cette île artificielle est une alternative aux moyens de débordement du l'eau actuels tel que les polders.

Le projet Lilypad se présente comme une solution convenable face à la montée des eaux. En effet, face à la crise écologique mondiale, cette écopolis flottante a pour double-objectif non seulement d’étendre en offshore les territoires des pays les plus développés comme par exemple la Principauté de Monaco mais surtout de garantir l’habitat aux futurs réfugiés climatiques des prochains territoires submergés comme les atolls polynésiens qui risquent de perdent près de 80% de la surface total de leur territoire si le niveau de la mer ne monte que d'un mètre.

Lilypad voyage en flottaison sur les océans, de l’équateur vers les pôles, en suivant les courants marins de surface.

Cette véritable ville amphibienne, mi-aquatique et mi-terrestre, peut abriter plus de 50.000 habitants et est propice au développement de la biodiversité, la faune et la flore autour d’un lagon central d’eau douce récoltée des eaux de pluie et épurée. Ce lagon artificiel est complètement immergé rendant la ville plus stable. L'activité de l'île s'effectue autour de trois marinas et de trois montagnes dédiées au travail, au commerce et aux loisirs. Selon l'architecte : «  Le but est d’instaurer une coexistence harmonieuse du couple Homme/Nature ». Il mentionne également le désir « d’explorer de nouveaux modes d’habiter la mer en construisant avec fluidité des espaces collectifs de proximité , des espaces d’inclusion sociale agréables et propices à la rencontre de tous les habitants – autochtones ou allochtones, habitants récents ou anciens, jeunes ou âgés. »