L’éolienne tiens son nom du dieu grec Eole, dieu du vent.
L’éolienne est apparue au temps des perses en l’an 600 après JC. Elle était utilisée pour l’irrigation des agricultures ainsi que pour moudre le grain. Le principe va se répandre dans toute l’Europe vers l’an mille. Son image est alors un moulin qui au fil du temps va s’affiner, évoluer. L’éolienne n’apparaît réellement qu’au début du XIX siècle par Charles F. Bush.
Par la suite il ne s’agit que d’innovation, d’évolution, de progrès et d’augmentation des performances. Les éoliennes ont de nombreux rôles, autres que produire de l’énergie : pomper de l’eau, couper du bois… Mais cependant, l’éolienne ou aérogénérateur n’est pas encore aboutie. Le travail est long pour trouver des solutions à toutes ses contraintes.
La forme de l’éolienne peut paraitre simple, mais sa structure ne l’est pas pour autant, certaines parties de cette structure ne sont pas visibles.
Une fondation est essentielle, c’est sur elle que l’éolienne repose et lui donne sa stabilité. Viens ensuite le mât, qui lui donne sa hauteur afin de pouvoir être au niveau des vents. Plus le rotor est haut, plus le rendement est important, ce qui est non négligeable. Certains mats atteignent 100 mètres de hauteur. Il est plus ou moins imposant selon la force des vents présents dans la région où se situe l’éolienne.
Le rotor est le nez de l’éolienne ainsi que ses hélices (trois pales). Ces pales sont le lien entre le nez et le moteur de l’éolienne appelé la nacelle.
Lorsque les conditions le permettent, les pales sont entrainées par le vent, la nacelle transforme alors l’énergie cinétique en électricité et le fait parvenir à la cabine de dispersion par des câbles situés dans le mat. L’énergie est alors distribuée en cas de demande à travers des câbles électriques.
Il s’agit d’un fonctionnement basique, mais il existe d’autres composants permettant une meilleure utilisation et une meilleure sécurité de l’éolienne : le frein utile dans la présence de vent trop forts (90Km/H) qui pourrait l’endommager. Ainsi l’éolienne s’arrête lors de vents trop forts. Le système d’orientation, qui permet de faire pivoter l’éolienne au niveau de la nacelle en fonction des vents et donc d’augmenter sa productivité
Cette structure est celle d’une éolienne verticale, les plus répandus Les éoliennes à axe vertical sont adaptées à l’intégration dans les bâtiments. Même si leur rendement est inférieur aux éoliennes horizontales, leur encombrement est plus faible et leur résistance aux vents forts est plus importante. Cependant, des éoliennes horizontales existent dans nombreuses autres formes.
Le progrès est constant, aujourd’hui des centaines d’éoliennes différentes existent et sont actives sur les différents continents. Leurs tailles, leurs formes et leurs productions sont différentes :
-de quelques dizaines de centimètres à une centaine de mètres de hauteurs
-d’une puissance de 400 W à 5 MW.
Les éoliennes ne sont pas cependant implantées que sur terre ; la mer est devenue le nouveau site pour l’implantation des éoliennes. Généralement situés à 10 km des côtes et reliés à elles par des câbles sous marins, leurs rendements y sont supérieurs. On les dénomme alors éoliennes off shore.
Merci de cliquer ici pour voir une animation sur le fonctionnement d’une éolienne.