Interview de Thomas CHEREAU, salarié chez GDF
Interview de Thomas CHEREAU, salarié chez GDF
Thomas Chereau, salarié chez GDF
Bonjour,
Dans le cadre de notre T.P.E., nous nous sommes penchés sur la problématique des énergies, en particulier des énergies renouvelables.
Aujourd’hui vous travaillez chez Gaz De France. Est-ce un,choix pour cette énergie ?
Auparavant j’ai travaillé chez ‘S comme Solar’ durant trois mois. C’est une société qui vend des panneaux solaires.
Quel y était votre rôle ?
J’étais l’assistant du patron. A cette époque, c’était en 2008, ce n’était qu’une petite start-up de 4 personnes.
Quelle est votre parcours professionnel ?
En fait ce travail de 3 mois à ‘S comme Solar’ c’était mon premier stage significatif et je sortais de l’école d’ingénieur Centrale Lyon. Je n’ai pas de formation spécifique pour le solaire, j’ai tout appris sur le tas !
Quelle est le prix approximatif pour un panneau solaire ?
Le prix d’une installation : au m², ça revient environs à 1000€. Après ça dépend de la taille de l’installation et des équipements annexes que l’on veut mettre.
Quel est le prix de rachat ?
Le gouvernement français a fixé il y a quelques années un tarif de rachat très avantageux : environs 30 centimes le kWh pour les grosses installations (plus de 30 m²) et environ 55 centimes par kWh pour les installations plus petites chez les particuliers. Ces tarifs sont actuellement en réévaluation. L’électricité ça coûte environ seulement 10 centimes/kWh.
Quelle est votre opinion sur les énergies renouvelables tel que le solaire et les panneaux photovoltaïques ?
Attention le solaire c’est deux choses : solaire thermique (en gros tu concentres la chaleur du soleil sur une grosse marmite d’eau, et tu utilise la vapeur produite pour faire tourner une dynamo) et le solaire photovoltaïque (tu transforme directement le rayon lumineux en électricité).
Mais ma réponse est assez simple : je pense que les énergies solaires et éoliennes ont leur place, sinon tous les états n’investiraient pas autant. Après quelle place ont-elles en comparaison des autres sources d’énergie ? Ce que je peux dire en tout cas, c’est qu’il n’y a pas de solution miracle : chaque source d’énergie renouvelable et propres (quoique les panneaux solaires demandent quand même des tas de produits chimiques très toxiques pendant leur fabrication…). Leurs inconvénients, c’est qu’ils sont pour l’instant bien plus chers (sauf peut-être pour certains projets éoliens) que les énergies fossiles classiques et qu’ils ne produisent pas « à la demande ». Et c’est peut être ce dernier argument qui fait qu’on ne pourra pas tirer toute notre énergie de ce type de source. Alors que les prix de production vont nécessairement baisser avec l’évolution des techniques, l’homme est toujours dépendant du soleil ou du vent pour produire de l’électricité, ce qui est pénalisant lors des pics de consommation. Si on arrivait à trouver un moyen efficace et économique pour stocker de l’électricité, ce défaut pourrait peut-être être contourné, mais on en est très loin hélas.
Maintenant que vous travaillez chez GDF, quelle est votre vision pour le futur ? Quelle politique adopterez-vous ?
Gaz de France intègre une démarche de développement durable dans toutes ses activités et fait d’ores et déjà partie des entreprises énergétiques mondiales les plus performantes en manière de responsabilité sociale et environnementale.
Précurseur en la matière, le groupe s’est engagé dès 2005 dans une stratégie ambitieuse de développement des énergies renouvelables, en se donnant notamment pour objectif de détenir, à l’horizon de 2012, un parc de production d’électricité représentant 20 % de sa capacité de production en Europe. Le groupe a renforcé cette stratégie en 2008, en créant une filiale dédiée aux énergies renouvelables, « GDF Futures Energies ».
Outre l’éolien, la stratégie de Gaz de France repose également sur le développement de solutions associant le gaz naturel et les énergies renouvelables, comme le solaire et le bois pour la production de chaleur.
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